Mon pays la terre

Je voudrais retourner là bas
Dans ma patrie des apatrides
Mais mon pays n’a pas de nom
Depuis que tu es en exil
Je n’ai pas de peuple choisi
Ni de diaspora sur le monde
Qui m’attendrait tel un messie
Les bras ouverts contre la fronde
Les chemins qui mènent à ta porte
Me font sans cesse tourner en rond
Qu’importe d’ailleurs la porte close
Puique je n’ai plus de maison
Mon cœur est en chaire étrangère
Quand je reviens en terre promise
Pas même le parfum de bruyère
Ne font frissonner tes narines